jeudi 16 décembre 2010

Gardons espoir...

Comment peut-on vivre heureux connaissant ta souffrance?

Comment peut-on se lamenter de la vie quand on connaît ton état de désespérance?

Comment peut-on s'amuser quand on sait que t'es souvent dans un état d'inconscience?

Comment peut-on goûter aux plaisirs de la vie et toi derrière les barreaux t'es dans l'insuffisance?

Tu faisais ton boulot croyant qu'on a vraiment obtenu notre indépendance

Un reportage, qui était pour les démunis, bien plus q'une reconnaissance

Ton soutien à eux n'était pas du goût de la gouvernance

Ayant décidé de te faire payer ta vaillance

Ils t'ont plongé dans une profonde dépendance

D'un corps médical qui te privent de son assistance

Je m'incline devant ta volonté et ta pérsévérance

d'être, avec ta liberté, d'une ferme intransigeance

En privant ton corps de la plus fondamentale de ses dépendances

Continue de te battre toi et tes semblables et restez fidèles à vos croyances

En attendant, je te dédie ces mots en attendant prochainement la délivrance

dimanche 5 décembre 2010

Des gâteaux bien trop salés

Le 7 (encore!) de ce mois, nous célèbrerons le nouvel an hégire. Chez nous cette fête, qui passe chaque année quasi inaperçue ( du moins pour les tunisiens), les coutumes et les traditions ont fait que nous préparons à l'approche de ce jour un couscous avec du kaddid (avec un taux de sel dix fois supérieur à celui de l'eau de mer).

Comment se fait-t-il qu'un jour si sacré, surtout pour les personnes âgées, soit célébré d'une façon à mettre leurs vies en danger quand on sait que ce même coscous est préparé par eux mêmes? Serait-ce une habitude chez nous les tunisiens de célébrer nos fêtes religieuses de manière à mettre en péril nos propres santés? Inutile de rappeler la sur-consommation de la viande rouge pendant l'aïd el Kbir comme si on en manque toute l'année (même si ça en prend sérieusement le chemin avec le prix de son kilogramme qui avoisinera bientôt les 20 dinars quoique rien n'est sûr avec notre culture de consommation propre à nous, il n y a qu'à voir notre attitude face à la flambée des prix du carburant) ce qui risque de nous mettre dans une situation alarmante à cause du taux de cholestérol qui monte en flêche avec les conséquences qu'on connaît.
Sans oublier la sur-consommation de la chicha pendant le mois du Ramadan ainsi que celle des sucreries pendant l'Aïd d'El Fetr tous néfastes pour notre santé.
Un paradoxe frappant : mettre sa vie en danger en célèbrant une fête religieuse qui plus est sacrée !!

Sur un autre plan, le nouvel an grégorien approche à grands pas et on commence à se préparer pour s'octroyer des gâteaux, pratique courante aussi pour les célébrations des jours de l'anniversaire et celles des mariages ou des fiançailles autrement dit, des jours censés être très spécials où on est au faîte du bonheur.
Pourquoi on célèbre la nouvelle année grégorienne avec ces mêmes gâteaux alors qu'on fait ça avec du kaddid pour l'an hégire?


Voilà, un texte insipide et ennuyeux pondu par quelqu'un qui s'ennuit dans un dimanche après midi avec un temps glacial :D

Bonne lecture (je l'espère bien LOL ) .

samedi 27 novembre 2010

Allons au cinéma !

La "fête" du cinéma se poursuit à Tunis (et ailleurs). Quelques semaines après l'épiloque des Journées cinématographiques de Carthage, place à celles du cinéma européens avec au programme pas moins de 20 longs métrages au programme en majorité des européens de différentes nationalités.

A l'instar de celles de Carthage, ces journées offrent un assez bon spectacle . Depuis Mardi dernier, jour de l'ouverture, j'ai pu assister à 4 films (quotidiennement celui du 20h30) :
"Les Barons", un film belge en ouverture (remplace celui en 3D prévu mais annulé à cause du désistement, encore mystérieux, de la salle du ciné Africart, la seule équipée de cette technologie) qui retrace le quotidien de 3 jeunes d'origine arabe et leurs difficultés d'intégration au sein de la société belge.
"La tempête", un film hollandais qui revient sur la catastrophe naturelle survenue en 1953 dans un village aux pays bas. Le personnage principal est une mère célibataire qui a survécu miraculeusement à ces innondations en égarant son bébé récupéré plus tard par un membre de son entourage qui, ancré dans ses traditions, n'a jamais accepté la venue au monde de ce bébé et qui a tout fait pour lui la cacher.

"Cours si tu peux", un film allemand qui parle des obstacles rencontrés par un étudiant handicapé (sur chaise roulante) pour trouver le vrai amour (impossible à ses yeux) avec des personnes non handicapés.

Hier c'était le film "Volver" prix du meilleur scénario et de la meilleure intérprétation collective au festival de Cannes 2006. Un film très connu du grand public.

Dans ces 4 films, "La tempête" sort vraiment du lot et je lui ai attribué la note 5 (note maximale) à la sortie de la salle (à la sortie de chaque film le public passe aux urnes pour y mettre son vote, sa note attribuée au film, et le vote est personnel ça insitera peut-être les gens à y aller lol).
"Volver" n'a pas laissé une très bonne impression auprès du public (En ont-t-il assez de l'inceste dans les films?).

Les journées se poursuiveront jusqu'au 4 Dècembre (samedi prochain) à tunis et jusqu'au 12 du mois prochain dans les villes intérieures du pays.
Tous les films passent à la salle Le colisée avec 2 films par jour (18h et 20h30 en général). Voici le programme : http://www.tuniscope.com/index.php/article/5927/culture/theatre-cine/jce-444211

Seule tâche, le public n'est pas au rendez-vous (salle à moitié pleine à chaque fois). C'était plus nombreux aux JCC malgré l'embarras du choix et le nombre des films qui passent simultanément.
J'espère qu'il sera plus nombreux :)

mardi 23 novembre 2010

Une grande première !!

En lisant une affiche sur laquelle est noté : "Un film tunisien interdit aux moins de 18 ans" la première chose qui vient à l'esprit c'est qu'en allant voir ce film on aura l'impression du déjà vu et qu'on aura l'exhibition des corps féminin à gogo. Déjà un film tunisien est synonyme d'un film où on aura droit à des scènes pour le moins qu'on puisse dire obscènes alors que dire s'il est en plus déconseillé aux moins de 18 ans!?

Au fur et à mesure où le film avance (2h44mn s'il vous plaît!) on allait se demander mais quand est-ce qu'on aura droit à notre "pain quotidien"? la réalité fut autre et on assista à un véritable conte d'une histoire réelle dont les faits remontent au 19ème siècle et dont l'héroïne n'est autre que Saartjie Baartman autrement appelée Vénus Noire (quel paradoxe !)cette fille au corps singulier caractérisé par une morphologie hors-norme qui fut victime de l'esclavage et maltraitée, et par son maître dont il l'a fait un objet d'exposition dans ses spectacles organisés en Europe devant un public qui se moquait de son corps et qui la traîtait comme un être inférieur, et par des scientifiques assoifés de connaissances qui l'obligeaient à se déshabiller contre son gré afin d'examiner ses parties génitales hors du commun.
Ces mêmes scientfiques européens, réconfortés par l'idée répandue à l'époque que les noires appartiennent à une race inférieure, iraient même jusqu'à la comparer avec les singes en référence à la constitution et la forme de son crâne.

Je dis bravo au réalisateur Franco-Tunisien (pas Tunisien il est vrai) Abdeletif Kechiche pour être le premier réalisateur au monde à rendre hommage à cette fille en choisissant, il est vrai, des acteurs étrangers (pas un seul tunisien !) mais qui ont joué leurs rôles à mérveille.

Seul bémol (pour le public tunisien) peut-être est que les scènes qui peuvent éventuellement choquer la pudeur étaient réservées pour la fin où déjà les spectateurs commençaient déjà à "se réjouir" enfin de voir un film tunisien dans les normes ( lol ) même si certaines scènes peuvent déplaire aux spectateurs venus assister au film en compagnie de leurs familles (majoritaires dans mon cas même si c'était un début d'après midi). Bref, quelque soit l'obscénité des scènes présentes ça ne peut en aucun cas affecter le bon déroulement du film et son histoire très émouvante.

Un film déconseillé aux moins de 18 ans (même si on peut le ramener jusqu'à 16) et conseillé à tous les amateurs du cinéma.

Bonne vision j'espère :)

dimanche 21 novembre 2010

Préambule

Bonjour à tous, 21 Novembre 2010, j'espère que cette date sonnera le glas du rapport passif avec le monde virtuel qui dure depuis presque 4 années. Je remercie infiniment mes amis et plus particulièrment un (il doit le savoir ) à qui je leur dois beaucoup pour m'avoir encouragé à prendre ce permier pas. Plus le temps d'écrire un texte plus long donc je vais me contenter de ces quelques mots pour lancer mon nouveau blog en éspérant que vous soyez nombreux à commenter et SURTOUT à m'encourager :)